To What Extent Should Law Be Used to Enforce the Moral Values of a Society?
Author(s)
Daniel Cookman
Language
English
Pages
40
2023/ Vol. 35, no 3, (129)
Type
Digital edition
15.00 €

To What Extent Should Law Be Used to Enforce the Moral Values of a Society?

Daniel Cookman

B.A., LL.B., LL.M., Principal Owner, EVHC Consulting

 

Major societal morals relating to individual human rights require recognition of enumerated and unenumerated rights either in a Constitutional document and/or by means of Statute. Finnis’s promulgation that natural law in the context of ethics, politics, law, and jurisprudence simply means the set of true propositions identifying basic goods, general requirements of rights choice, and the specific moral norms deductible from those requirements as they bear on particular basic goods, can be generally accepted as standing the ‘time challenge’ remaining a relevant definition to this day. Accordingly, this aricle seeks to examinethe historical development of natural law, providing an overview of advancements in light of moral considerations in order to make an accurate statement as to whether the Euroepan Union continues to use legislative instruments to enforce their moral ideals on their respective societies. To this end, Finnis's  seven basic goods for ordering human life and human community theorems act as a benchmark for providing analytical observations, successfully identifying nexus elements of Finnis’s natural law definition; general requirements of right choice, social norms and basic goods moral ideals, contained within past and current European jurisprudence. Thereby, the article demonstrates the continued use of natural law legal mechanisms by government to regulate major societal behaviour and morals, concluding that this power to regulate is not unfettered.

 

Les principales morales sociétales relatives aux droits humains individuels requièrent la reconnaissance des droits énumérés et non énumérés dans un document constitutionnel et/ou par le biais d’une loi. D’une manière générale, on peut admettre que la théorie de Finnis selon laquelle le droit naturel, dans le contexte de l’éthique, de la politique, du droit et de la jurisprudence, signifie simplement l’ensemble des propositions vraies identifiant les biens fondamentaux, les exigences générales du choix des droits et les normes morales spécifiques déductibles de ces exigences dans la mesure où elles s’appliquent à des biens fondamentaux particuliers, a résisté au “défi du temps” et qu’elle reste pertinente à ce jour. En conséquence, cet article s’efforce d’examiner le développement historique du droit naturel en donnant un aperçu des progrès réalisés à la lumière de considérations morales afin de fournir un exposé exact de la question de savoir si l’Union européenne continue d’utiliser des instruments législatifs pour imposer ses idéaux moraux à ses sociétés respectives. À cette fin, les théorèmes de Finnis sur les sept biens fondamentaux pour ordonner la vie humaine et la communauté humaine serviront de référence pour fournir des observations analytiques, en identifiant avec succès les éléments du lien entre la définition du droit naturel par Finnis, les exigences générales du bon choix, les normes sociales et les idéaux moraux des biens fondamentaux, contenus dans la jurisprudence européenne passée et actuelle. Ainsi, l’article démontre l’utilisation continue des mécanismes juridiques du droit naturel par le gouvernement pour réguler les principaux comportements sociétaux et moraux, en concluant que ce pouvoir de régulation n’est pas sans entraves.

 

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