The Right to Private and Family Life under the Italian Jurisprudence:
The Domestic Violence
Antonella Corsale
PhD student in “Internationalization of legal systems and fundamental rights”
at the University of Campania Luigi Vanvitelli
The aim of the contribution is to try to clarify whether art. 8 of the ECHR can guarantee preventive protection for the victims of the crime of ill-treatment against family members and cohabitants, governed by art. 572 of the Italian Penal Code. The problem is that, once the report has been made by the victim, months pass before the criminal process can begin, and this allows the violent family member to trigger a spiral of acts of violence in increasing succession, exposing the other family members to very serious consequences. A law would be appropriate to allow the police, on the order of the judge, to issue preventive and precautionary measures, quick and effective, in order to prevent these facts, rather than intervening only following the death or injury of the victims.
L’objectif de cette contribution est d’essayer de clarifier si l’article 8 de la CEDH peut garantir une protection préventive aux victimes de mauvais traitements contre les membres de la famille et les cohabitants, crime régi par l’article 572 du Code pénal italien. Le problème est qu’une fois que la victime a porté plainte, des mois s’écoulent avant que la procédure pénale ne puisse commencer, ce qui permet au membre violent de la famille de déclencher une spirale d’actes de violence qui se succèdent de plus en plus, exposant les autres membres de la famille à des conséquences très graves. Une loi serait appropriée pour permettre à la police, sur ordre du juge, de prendre des mesures préventives et conservatoires, rapides et efficaces, afin de prévenir ces faits, plutôt que d’intervenir seulement après la mort ou les blessures des victimes.