PUBLIC LAW AND THE ECONOMIC CRISIS
PORTUGAL
JOÃO LOURO E COSTA
Lawyer at Uría Menéndez - Proença de Carvalho, Lisbon office
This report is aimed at providing a transversal outlook on the influence that recent politics being pursued as a direct or indirect consequence of the economic crisis are having on the legislative process. Due to the financial constraints affecting a highly indebted country such as Portugal, the shrinking of State's influence on the economy is not only being naturally felt as it has also been designated as a major political guideline of the current Government. Notably, the Government has implemented a wide-ranging privatizations program, whereby it will or has already stepped out of relevant economic sectors such as electricity, television, air traffic, etc. This will probably entail a gradual replacement of the State by private players operating in the rendering of services which until recently were controlled by the State. Notwithstanding the current political turmoil, it is still possible to say that the economic crisis has not so far led to a situation of human rights violation by the State.
Ce rapport vise à donner une vision transversale de l'influence que les récentes politiques suivies en conséquence directe ou indirecte de la crise économique ont sur le processus législatif. En raison des contraintes financières qui affectent un pays aussi lourdement endetté que le Portugal, la diminution de l'influence de l'Etat sur l'économie s'est non seulement faite sentir naturellement, mais a aussi été désignée comme une ligne directrice politique majeure du gouvernement actuel. Le gouvernement a notamment mis en œuvre un vaste programme de privatisations où il va sortir ou est déjà sorti de secteurs économiques pertinents tels que l'électricité, la télévision, le trafic aérien, etc. Cela va probablement entraîner un remplacement progressif de l'Etat par des opérateurs économiques privés actifs dans le domaine de la prestation de services jusqu'à présent contrôlés par l'Etat. Malgré le désarroi politique actuel, il est encore possible de dire que la crise économique n'a pas pour autant mené à une situation de violation des droits de l'homme par l'Etat.
