The Dimensions and the Consequences of the Crisis of Political Representation in the Greek Parliamentary System
Author(s)
Barbara Georgopoulou
Language
French
Pages
26
2017/ Vol. 29, No. 2, (104)
Type
Digital edition
5.00 €

Les dimensions et les consÉquences
de la crise de reprÉsentation politique
dans le systÈme parlementaire grec

Barbara Georgopoulou

Docteure en Sciences Politiques et diplômée dun Master Relations Internationales
de l’Université du Péloponnèse.
Titulaire d’une maîtrise en Economie et Gestion d’Entreprise
de l’Université Pierre-Mendès-France (Grenoble 2)

This paper has dealt with the lack of representation in Greece today. First, the electoral results from 1996 to 2015 were presented, with an emphasis on the parameters necessary in order to observe if and to which extent there is a lack of parliamentary representation. It has thus been remarked that the rates of parties in the elections were stable during the period from 1996 to 2007 and, partially, in 2009, whereas this picture had been completely upset in the double elections of 2012 and in the elections of 2015. However, not all electoral developments of 2012 and 2015 constitute a lack of representation. This deficit is expressed by a considerable increase in abstention, blank and invalid ballots as well as by votes in favour of parties that the voters know that will not enter the Parliament. Moreover, this deficit of representation becomes more menacing if we take into account that there is a considerable percentage of voters who vote for a party “promising” the abolition of Parliament, i.e. the abolition of representation itself.

Cette étude a traité du déficit de représentation qui existe en Grèce aujourd’hui. D’abord, on a présenté les résultats des élections de 1996 jus-qu’en 2015, en soulignant les paramètres nécessaires pour observer si et à quel degré il y a un déficit de représentation parlementaire. De cette manière, on a remarqué que les taux de voix des partis aux élections étaient stables pendant la période de 1996 jusqu’en 2007 et, partiellement, en 2009, tandis que cette image a été complètement bouleversée aux doubles élections de 2012 et aux élections de 2015. Néanmoins, toutes les évolutions électorales de 2012 et de 2015 ne constituent pas un déficit de représentation. Ce déficit s’exprime par une augmentation considérable de l’abstention, des bulletins blancs et nuls ainsi que des votes en faveur des partis dont les électeurs connaissent qu’ils n’entreront pas au Parlement. En plus, ce déficit de représentation devient plus menaçant si l’on considère qu’il y a un pourcentage considérable d’électeurs qui votent un parti qui “promet” l’abolition du Parlement, c’est-à-dire l’abolition de la représentation elle-même.

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