New Challenges to Democracy
Georgia
Irakli Kobakhidze
Associate Professor at the Caucasus School of Law, Georgia
The influence of politics on the court system and public administration has always been one of the most important challenges of the Georgian democracy since the early 1990s. During the recent decade, the Georgian government has been gradually harmonizing the legislation with international standards. However, the level of independence of the judiciary as well as the quality of interaction between the public authorities and citizens still remain rather unsatisfactory. The European Union Law has been enjoying a positive impact on the Georgian legislation. However, numerous shortcomings of different legislative acts still create significant problems in terms of the overall complexity and predictability of the legislation. During the recent decade, the Georgian government has essentially simplified the legislation regulating the economic and social relations. Nevertheless, the quality of laws, rather than their quantity, appears to serve as a much more important tool for promoting the political and socio-economic progress of the country.
L’influence de la politique sur le système judiciaire et l’administration publique a toujours été l’un des plus grands défis de la démocratie géorgienne depuis le début des années quatre-vingt-dix. Au cours de la dernière décennie, le gouvernement géorgien a progressivement harmonisé la législation aux standards internationaux. Cependant, le niveau d’indépendance du judiciaire et la qualité de l’interaction entre les autorités publiques et les citoyens restent encore assez insatisfaisants. Le droit de l’Union européenne a eu un impact positif sur la législation géorgienne. Cependant, de nombreuses déficiences de diverses lois suscitent encore des problèmes graves en termes de complexité globale et de prévisibilité de la législation. Durant la décennie passée, le gouvernement géorgien a simplifié de manière essentielle la législation réglementant les relations économiques et sociales. Néanmoins, la qualité des lois semble devoir être un instrument bien plus important que leur quantité pour promouvoir le progrès politique et socio-économique du pays.
